ATELIER ALBERT COHEN

Groupe de recherches universitaires sur Albert Cohen

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Belle du Seigneur (extraits) dans une mise en scène de Jean-Claude Fall et Renaud-Marie Leblanc

Pour tout renseignement : http://bit.ly/U6hfJx

Tarif préférentiel pour les membres de l'Atelier Albert Cohen (15 euros)


BELLE DU SEIGNEUR (EXTRAITS)d'Albert Cohen
mise en scène Jean-Claude Fall
et Renaud Marie Leblanc

(Editions Gallimard)

avec
Roxane Borgna


mise en scène Jean Claude Fall
et Renaud Marie Leblanc
collaboration à la scénographie
Gérard Didier,
décor, costumes et lumières réalisés par l’équipe technique du Théâtre des Treize Vents.
Production et diffusion La Manufacture Cie J.-C. Fall et Cie Didascalies and Co


Théâtre de la Tempête - Cartoucherie
• route du Champ-de-Manœuvre, 75012 Paris
• administration : 01 43 74 94 07 ou 01 43 65 66 54
• réservations : 01 43 28 36 36 / billetterie en ligne
• email : Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir.

• fax 01 43 74 14 51

15 NOVEMBRE // 16 DÉCEMBRE 2012

du mardi au samedi à 19h45
le dimanche à 15h30
Salle Copi

AUTOUR DU SPECTACLE

RENCONTREavec l'équipe du spectacle Belle du Seigneur
18 NOVEMBRE 2012


Troisième volet d’une saga, Belle du Seigneur en est aussi le couronnement. Le roman fait suite à Solal puisMangeclous, et reçoit à sa publication le Grand prix de l’Académie française. Intégrant au romanesque des éléments autobiographiques, Albert Cohen relate l’histoire d’amour entre Ariane D’Auble, issue de l’aristocratie protestante, épouse d’Adrien Deume, petit bourgeois étriqué, et Solal, juif, haut responsable à la Société des Nations, grand seigneur séduisant et caustique qui la conquiert en quelques heures, dénonçant avec cynisme et ironie la crédulité féminine. L’homme Cohen – lui-même fonctionnaire international – avait « une malice sèche et une extraordinaire puissance comique dans l’art de démonter et déjouer les comédies de l’amour. » Dans cette oeuvre foisonnante, passions et ridicules se disent à travers de nombreux monologues et descriptions, floraisons baroques où les mots s’accumulent avec jubilation. Ariane, dont nous recueillons les confidences, s’y montre à la fois charmante et émouvante quand elle évoque son enfance, nous entretient de mille anecdotes ; agaçante parfois par son désir de séduire ou pathétique quand elle tente de sauver son amour… passionnante toujours. Les méandres, fantaisies et surprises de sa pensée, Ariane – selon sa « manie de solitude » – nous les livre ici dans sa baignoire : les fureurs et les songeries du désir deviennent alors un bain bouillonnant de mots.